par Illusionniste français renommé à son époque, Jean Eugène Robert-Houdin (1805-1871), à laissé son empreinte dans l’art magique. Ses tours de passe-passe sont considérés comme la première forme moderne de magie. Sa formation d’horloger lui a donné l’idée de faire un usage intensif de l’électricité dans cet art.
Cependant, il a fait l’objet d’une surveillance intense de la part du gouvernement et a même été soupçonné d’être impliqué dans la sorcellerie. Il a dû révéler au gouvernement français un grand nombre de ses secrets afin de montrer patte blanche. Pour information le grand Harry Houdini lors de la décision de choisir un nom de scène s’est inspiré du nom de scène de Robert-Houdin, bien qu’il ait souvent critiqué son prédécesseur.
Les débuts de cet artiste
Robert-Houdin est un citoyen français né à Blois, en France, le 6 décembre 1805. Jean, fils d’un horloger, devait suivre les traces de son père et rejoindre l’entreprise familiale. Mais il s’est plutôt passionné pour la magie et a fait ses études à l’université d’Orléans.
Il s’est lancé dans cet art comme un passe-temps. Par la suite à l’âge de24 ans, il prends une épouse. Et il ouvre un studio à Paris avec sa femme et son beau-père. Après s’être installé dans la capitale, il a pu consacrer plus de temps à la magie et est devenu un habitué des spectacles. Il se lie également d’amitié avec d’autres illusionnistes et prestidigitateurs connus de cette époque.
Les premiers pas sur scène
Philippe, un pionnier de l’utilisation de l’électricité sur scène a fortement influencé Robert-Houdin. Bien qu’il continue à gagner sa vie en fabriquant des horloges, l’idée qu’il pourrait un jour fouler les planches par lui-même commence à germer dans sa tête.
En 1844, il achète un automate en forme d’homme mécanique. Celui-ci est vendu à Phineas Barnum, le maître de cirque américain, pour plusieurs milliers de francs. Il a pu terminer quelques pièces pour son théâtre, spécialisé dans la magie et construit sur le même site que le Palais Royal.
Le succès de ses représentations
Les intervention sur scène de Robert-Houdin étaient bien accueillis, grâce à son sens du spectacle. Il fut le premier à changé l’image du magicien en adossant un frac, une chemise à jabot et en gardant son chapeau haut de forme. Cette image typique perdure toujours.
Bien qu’il ait utilisé l’électricité pour ces tours de magie, sa renommé a été adossé à une autre technique. En effet il s’agissait d’un tour traditionnel à base de mentalisme qui lui a valu une plus grande renommée. Son fils avait les yeux bandés et son père lui tendait un certain nombre d’objets. Le fils devait alors les nommer.
On a découvert par la suite que le couple communiquait en utilisant un ensemble complexe de mots codés et de phrases définies. Robert-Houdin n’a pas créé ce numéro, mais c’est lui qui en a fait un art grâce à ses talents de présentateur.
Héritage et mort
En 1856, l’empereur Louis Napoléon appelle Robert-Houdin pour lui demander d’utiliser ses talents pour calmer une tribu rebelle en Algérie. Il devait montrer que la magie française était plus forte que la magie traditionnelle et combattre les chefs de tribus qui l’utilisaient.
Cet objectif a été atteint grâce à un spectacle scénique utilisant l’électricité. Un homme de la tribu, qui avait reçu une décharge électrique dans une boîte, était stupéfait. Robert-Houdin a cessé de se produire en public peu de temps après. Il se retire pour écrire plusieurs livres sur la magie et son autobiographie. Robert-Houdin est mort le 13 juin 1871 dans la campagne française. Sa réputation était désormais assurée et est considéré comme un célèbre magicien Français..
